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Congrès Analyse Freudienne , Que Croire ? Que Créer ?

Liste des intervenants

  • Rosanna Candelero, Cyrille Deloro
  • Céline Devalois, María Cruz Estada
  • Norberto Ferrer, Roberto Gattás
  • Roque Hernández, Annick Hubert Barthelemy
  • Anna Konrad, Léandro de Lajonquière
  • Gilbert Poletti, Jean Jacques Valentin
  • Philippe Woloszko

La multiplication des psychothérapies diverses impressionne, quelle place prend la psychanalyse dans ce phénomène ?

Intervention d’Annick Hubert Barthélémy, psychanalyste à Lyon

Introduction :

La réponse est difficile à donner. Il y a bien en France une montée des demandes constatées par des psychanalystes. En effet, un nombre important de sujets semblent décidés à entrer en analyse, en psychothérapie analytique, des personnes d’âges et de profils très différents. Pourquoi ? Quels horizons sociaux ont modifiés cela ?
Au bout d’un certain temps quelques-uns de ces sujets se défendent fortement, ne souhaitant plus avancer dans le processus. « Merci, j’ai appris quelques trucs intéressants ! ».
Une forte croyance dans leurs symptômes comme ciment de départ et non de changement. Ces symptômes ne sont pas des éléments à déplacer, à alléger. Pas d’objet construit entre l’analyste et ces analysants. Pouvons-nous penser, comme l’a souligné Freud que « la jouissance du symptôme est rédhibitoire à tout changement » dans ces cas-là ?
Qu’est ce qui peut bien sous-tendre cette apparente ou réelle situation ? Pourquoi choisir de façon plus importante en nombre une psychothérapie psychanalytique alors que la psychanalyse est particulièrement décriée notamment par la Haute Autorité de Santé chez nous ? Quels mouvements internes concernent ce qui apparaît comme des nouveaux sujets ?

Comment expliquer cette forte croyance dans les psychothérapies ?

• Une explication : dans le domaine de la santé mentale, l’accès aux soins est en plein boom(1).
L’exemple de la Suisse

De plus en plus de personnes ont recours à une psychologique au cours de leur vie. La psychothérapie estelle efficace ? Comment a-t-elle changé depuis le divan de Freud ? Le Pr Ueli Kramer, psychologuepsychothérapeute et chercheur à l’université de Lausanne s’intéresse à l’efficacité de la psychothérapie et en particulier au changement, soit les signes qui montrent que le travail thérapeutique est en train de fonctionner. Parmi les plus de 500 approches psychothérapeutiques existantes, le choix est difficile. La vraie question est : quelle approche est la plus adaptée à quel problème ou à quelle personne en particulier ?
Sur quoi fonder une alliance thérapeutique ? Cependant, si la technique psychanalytique a évolué elle reste un outil très utilisé car elle est un instrument d’exploration de la vie profonde, elle favorise une meilleure connaissance de sa vie intérieure, ce qui permet de se sentir plus libre (Hervé Bridy, psychologue, psychothérapeute et psychanalyste à Genève)

Photos de la fontaine Igor Stravinsky avec des oeuvres de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely réalisées par Chantal Cazzadori, Paris

• En ce qui concerne la France, j’ai du mal à croire dans ce possible revirement vers la psychanalyse étant donné le rôle de la HAS dans la volonté de faire corps avec le DSM -5(2).

En effet, la HAS a mis en place les conditions des soins en relation avec ce qu’elle a appelé « les bonnes pratiques ». Nous pouvons prendre pour exemple « l’épisode dépressif caractérisé de l’adulte : prise en charge des soins de premiers secours ».
octobre 2017 : feuille n°2, stratégie thérapeutique globale de l’épisode dépressif, caractère d’intensité légère de l’adulte, le traitement médicamenteux précède la psychothérapie décidée par un psychiatre qui en choisit la forme.
Feuille n°5, psychothérapies et psychothérapie psychodynamique arrivent en 3° partie (progrès), notion de psychothérapie de soutien.
Toujours dans cette idée de développement des psychothérapies, je pense alors à une influence venant des sites les plus fréquentés sur google. Certains nouveaux patients avaient l’air bien informés. Tous les sites consultés présentent différentes approches de psychothérapies. J’ai une certaine méfiance vis-à-vis de ces sites.
Doctissimo, site francophone consacré à la santé et au bien-être regroupe une forte audience voire une référence incontournable. Fondé en 2000 par Claude Malhuret et Laurent Alexandre, tous deux appartenant à la droite libérale, ce site est propriété depuis 2008 de Lagardère…
Vidal.fr, considéré comme le plus fiable vient d’être vendu aux japonais…

• Je cherche à comprendre ce qui explique, ce qui semble constituer un revirement important des patients vers les psychothérapies psychanalytiques ?

Je trouve sur le site CéRéDéPsy (2021), code de déontologie des psychologues (France), qui est un regroupement syndical dont le but est d’harmoniser la pratique des psychothérapies. C’est là où la théorie des psychothérapies est la plus développée.
Ainsi la définition de la psychothérapie comprend les soins ou l’accompagnement prodigué par une personne ou plusieurs personnes souffrant de problèmes psychologiques parfois en complément d’autres interventions à visée thérapeutique. Il est précisé que les meilleures psychothérapies sont les TCC(3), l’EMDR(4), TIP(5) et la thérapie systémique(6) car elles sont les seules à avoir prouvé leur efficacité scientifique…
Le changement ne vient pas de cette position, celle-ci étant même plus extrême que la position actuelle de la HAS. Trois éléments me surprennent dans la description du site.
comment reconnaître un bon thérapeute ? Selon 8 critères comprenant l’écoute, la validité de l’expérience du patient, le fait de prendre régulièrement des nouvelles du patient, le fait d’être un allié et de gagner la confiance…
quels sont les signes qui prouvent que votre thérapie avance ? Les améliorations comprennent la relation aux autres, l’estime de soi, la santé mentale et psychique ainsi que la tolérance émotionnelle.
la psychothérapie se présente comme un médicament avec des effets indésirables (dus à une mauvaise pratique), des effets secondaires (modifications négatives du comportement), et des effets indésirables (dus à une faute professionnelle et autres).
Je suis un peu surprise, en tous cas la hausse des demandes en psychothérapie psychanalytique ne vient pas de là. On retrouve cependant un refus apparent de parti pris même si les références aux « bonnes pratiques » basées sur les preuves sont souvent soulignées.

• La montée des demandes de pratique analytique vient d’ailleurs.

« Sciencedirect », le site web géré par l’éditeur Elsevier (maison fondée en 1850 en Hollande) est une base de données qui fournit en textes intégraux des articles, des revues et des livres (2500 revues à comité de lecture). On y trouve un article intéressant sur « l’évolution et l’efficacité des psychothérapies psychanalytiques en Europe et aux Etats Unis » de Thomas Rabeyran(7). Dans la conclusion des enquêtes sur les Pratiques Psychothérapeutiques Psychanalytiques, il est indiqué que celles-ci sont efficaces pour la plupart des troubles psychiatriques sur le court terme et plusieurs années après celui-ci. Elles engendrent des transformations durables sur le plan des symptômes et de la personnalité.
Elles apparaissent souvent plus efficaces que la pharmacothérapie et conduisent à des économies substantielles quand elles sont mises en œuvre dans des services de soin. Les psychothérapies, voies royales d’accompagnement sont plébiscitées par les patients eux-mêmes qui les préfèrent à la réponse pharmacologique et 60% des patients en France préfèrent un psychologue-psychanalyste ou un psychanalyste qui les écoutent.

• C’est sur ce terreau que le gouvernement Attal, premier ministre, crée un nouveau dispositif d’accompagnement psychologique publié le 03/02/2024. Grande cause nationale, il doit faciliter l’accès à un accompagnement psychologique grâce à un parcours de soin simplifié.

Le dispositif Attal permet d’accéder aux « psychologues » sans avoir à passer par le médecin traitant et ceci pour les enfants dès 3 ans, les adolescents et les adultes dont « la détresse peut se manifester par une sensation d’angoisse, de stress, de déprime ou de troubles du sommeil ainsi que la dépendance ».
L’Assurance Maladie chapote le dispositif qui échappe à la HAS, les verrous ont sauté, cela explique l’augmentation de la demande. Les « bonnes pratiques » fer de lance de la Haute Autorité de Santé ne sont plus acceptées de la même façon.

Cela en revanche ne répond pas à mon interrogation sur la présentation symptomatique des « nouveaux sujets » qui se présentent à nos cabinets de psychanalystes.

Notamment ce qui m’a semblé une forte croyance dans leurs symptômes comme point de départ et non comme un élément à déplacer ou comme un objet à construire dans le transfert. Pouvons dire comme l’avait souligné Freud que la jouissance du symptôme est rédhibitoire à tout changement ? et pourquoi cette jouissance dans ce contexte.

• Il nous faut revenir à cette curieuse construction qu’on appelle le symptôme ?

Freud s’est interrogé très tôt sur le symptôme(8), il est au début le signe d’un lien entre deux éléments, un visible mais qui est l’effet d’un autre qui n’est pas visible. C’est une intuition importante cette idée qui ce qui apparaît désigne autre chose.
Avec Freud, La chose invisible dans le symptôme comme manifestation pathologique se trouvait dans « les fonctions du moi »(9) comme satisfaction pulsionnelle qui n’a pas eu lieu comme formation de l’inconscient. Le compromis entre les représentations refoulées et les instances refoulées (moi et surmoi) donnant une satisfaction pulsionnelle n’a pas eu lieu. Cette notion d’insatisfaction pulsionnelle est très importante aujourd’hui au sens où trop d’objets de consommation s’offrent sans satisfaction profonde.
Au début, Lacan reprend certains éléments de la théorisation de Freud mais en l’orientant autrement. Il a d’abord voulu changer le terme, symptôme étant trop médical, il a préféré les termes de « traces », d’indices ». Le terme de « traces » étant le représentant d’un lien réel avec le représenté. Il cherche une structure qui comprendrait le corps et son instrumentalisation. Il cherche aussi quelle place a le langage dans l’énonciation du symptôme et donc dans cette structure.
Ainsi peut-il affirmer que si le symptôme se résout dans l’analyse par la cure de la parole, c’est que le symptôme est lui-même soutenu par une structure de langage. Et donc, dit-il, si le symptôme est un signe, il est un signe linguistique S/s, un signifiant dont le signifié, le sens est dans les dessous refoulé. Chercher le sens mais est-ce le plus important ?

Lacan nomme le signifié refoulé, désir, désir devenu inconscient(10). En 1958 avec le « Désir et son interprétation » ce n’est plus sur le signifié que porte le refoulement mais sur le signifiant, le signifié n’étant plus qu’effet du signifiant refoulé, le symptôme « c’est l’existence d’un signifiant refoulé dont le corps s’est fait le support libidinal ». Comment est-il parlé ?
Comment corps et paroles se nouent ? Il y a une disjonction entre le symbolique (« le dit d’où provient l’être ») et l’imaginaire qui nous est donné par l’image du corps. Là s’enracine l’inconscient, Lacan : « il y a un être qui parle et qui trouve un support dans le corps donné par le miroir ». Et c’est cette image du corps qui se modifie à travers les évolutions sociales et sociétales, qui se présente aujourd’hui avec les manques et les marques de son imperfection, « je viens élaborer une meilleure version de moi-même ». Un manque imaginaire au sens que l’image et la représentation y sont centrales, nous pourrions dire un imaginaire souffrant comme nous pouvons le remarquer dans les dépressions.
Avec Joyce en 1974-1975, Lacan cherche comment faire tenir ensemble la parole dans le champ du langage avec le symptôme qui est un événement du corps. Le symptôme est-il un compromis où une erreur de logique ? qu’elle en est la structure ? Toujours lancinant : Comment le symptôme peut-il être un signe linguistique ?(11) Si le symptôme est bien le signe que quelque chose ne va pas, la façon dont les sujets en rendront compte dépend de l’arrière-plan sociétal et notre société imprime le symptôme dans l’image du miroir qui porte tant de fois le sujet à se voir. Et à chercher en lui une incomplétude qu’il ne trouve pas.
Le symptôme comme métaphore, c’est l’existence d’un signifiant refoulé dont le corps s’est fait le support libidinal(12). Cette réconciliation avec Freud est encore plus nette avec la notion de résistance du symptôme.

• Résolution du symptôme, jouissance du symptôme, résistance du symptôme…

Dans quelle mesure peut-on parler de l’attachement au symptôme ? Selon Lacan, le symptôme déchiffrable, c’est du sens et le sens produit peut devenir jouissance qu’il écrit « joui-sens ». Le sujet en analyse peut ainsi jouir du sens qu’il trouve à son symptôme et le symptôme lui-même peut se nourrir de sens, plus on lui en donne, plus il est prospère et l’analyse s’éternise et ne se finit pas.
Pourtant, l’attachement au symptôme, actuellement ne pérennise pas l’analyse(13). Pour que l’analyse ait quelque effet sur le symptôme, quatre conditions semblent requises. Il faut qu’il y soit un espoir dans la disparition du symptôme, qu’il soit articulé au transfert, que le sujet croit à un sens caché et lui accorde une valeur de déchiffrage et qu’on suppose chez l’analyste un savoir que ce sujet semble ignorer.
Traiter le symptôme comme le simple support de l’inconscient, comme ayant seulement structure de langage, c’est en oublier le caractère insistant, répétitif, violent, pulsionnel et souffrant. En face du symptôme, la jouissance est acculée. Freud a dû effectuer un remaniement dans son abord des symptômes car la tentative de guérison était entravée par de fortes résistances. Il en conçoit le concept de fixations, celles-ci n’auraient pas été l’objet d’un refoulement, ces fixations donnent satisfaction. Il s’agit d’une part de libido, d’une satisfaction pulsionnelle qui ne connaît pas le destin ordinaire de la pulsion. Elle n’est pas refoulée.
Pour Lacan, la jouissance obtenue n’emprunte pas les défilés du signifiant, reste hors symbolique, ce qui lui confère un statu réel. Et même, le signifiant représente la pulsion. Le système se ressent d’être à la fois, effet de la marque et support de son manque. Les sujets d’aujourd’hui en sont profondément imprégnés. Qui suis-je semble t-ils énoncer ?

• Quelle est la part du sujet dans ce phénomène ?<

L’inconscient révèle un savoir auquel le sujet a accès(14). Pour Lacan, comment avec le symbolique, avec le langage, comment peut-on avoir une incidence qui soit d’un autre d’ordre, est-ce celui du Réel ? Pourtant la jouissance s’élabore à partir du semblant, semblant et pas réel mais symbolique. C’est un mixte, « imaginaire et symbolique » et là où Freud trouvait fixation de jouissance nous trouvons le fantasme dit Lacan. Quelles évolutions du fantasme peut-on remarquer aujourd’hui ? $<> a mais $ ici n’est pas le sujet mais une image du moi, (i) de a.
La fixation est bien le sujet fixé à l’objet de son fantasme qui lui procure une jouissance, « le symptôme, on s’en plaint, la fixation comme fantasme fait jouir ». Le sujet se ressent d’être à la fois, la marque et le manque. Et même en 1975-1976, Lacan affirme que le symptôme c’est le propre de l’homme, la singularité de sa subjectivité, sa seule identité. Le dernier mot d’une analyse sera l’identification au symptôme. Ce dernier est une nécessité, le déplacement du nouage RSI produit de l’analyse permet au sujet d’en « finir » avec ses symptômes par le sinthome. Il s’agit d’une évolution où l’objet du fantasme devient l’objet du désir qui tout en répondant au « que me veux-tu ? » du grand Autre s’en protège par l’objet a du désir.
Dans une société qui lui dit : « regardes-toi ? tu souffres, tu as le droit de souffrir, mais aussi le devoir de l’assumer pour guérir ». La guérison serait dans un premier temps la soumission à un ordre social du discours capitaliste. La souffrance non guérissable est une résistance à un ordre où le sujet ne dispose plus l’objet de son fantasme et à fortiori de l’objet de son désir.
Conclusion : Alors que les croyances dans les psychothérapies sont fortement balisées, des sujets, nombreux, choisissent des psychanalystes ? car la forme de l’écoute n’est ni un questionnaire ni des protocoles programmés pour guérir en 12 séances. Car le plaisir d’être écouté dans sa lenteur et dans sa réflexion personnelle reste la condition de l’ek-sistence pour un sujet.

Annick Hubert Barthélémy
Psychanalyste
Docteur en psychologie
Membre d’Analyse Freudienne
Intervenante au congrès Analyse Freudienne Paris octobre 2024

(1) Article paru sur le site : Planète Santé, Psychothérapie : quels sont ses bienfaits ? www.trajectoires.ch, le 30/06/2024, propriété d’une coopérative
(2) DSM-5TR : est la cinquième version et plus récente édition, publiée en février2022, classification et diagnostic des maladies mentales, il s’agit du texte révisé. C’est aux Etats Unis qu’il est né
(3) TCC : thérapie cognitive et comportementale, elle vise à aider la personne à trouver son autonomie et des relations interpersonnelles plus faciles. Il s’agit d’une application de la psychologie scientifique.
(4) EMDR : thérapie pour traumatisme, thérapie brève et sans souffrance. C’est Francine Sapiro, psychologue américaine qui a trouvé en 1987 un moyen très simple de stimuler un mécanisme d’auto-guérissons présent en chacun de nous. Elle fait l’objet de nombreuses études internationales dans le traitement du stress post traumatique reconnu par l’OMS en 2013, par l’INSERM en 2004 et 2015, et la Haute Autorité de Santé en 2007. Le souvenir ne génère plus de perturbation chez le patient.
(5) TIP : thérapie interpersonnelle est une thérapie brève et structurée qui a été initialement été développée par G. Klerman dans le cadre de sa recherche sur le traitement de la dépression de l’adulte dans les années 70. Il consiste à identifier les dysfonctionnements interpersonnels fin d’aider le patient à y remédier. Thérapie brève.
(6) Thérapie systémique : la thérapie cherche à aborder les gens non seulement au niveau individuel mais dans une compréhension globale portant sur les interactions des groupes et les caractéristiques du milieu dans lequel elles vivent. El le vise à rétablir un équilibre.
(7) In L’évolution psychiatrique, volume 86, septembre 2021, p.455 à 488.
(8) Enigme du symptôme, 1845, en parlant de l’hystérie
(9) Strayckman Nicolle, Symptômes, maladie et santé mentale, in cahiers de psychologie clinique 2001/2 n°&è
(10) Ibid
(11) Guillen Fabienne, La nécessité du symptôme/le pari de Lacan.fr, Toulouse 2017-2018
(12) Noël Dominique, figures de la psychanalyse, 2010/1 n°19 p 131-140
(13) Lacadée-Lama, Du symptôme au sinthone, lacan-université.fr
(14) Lacan J., Subversion du sujet in Ecrits 1975 p.85