Aller au contenu

LES AVATARS DU SEXUEL

Le mot avatar s’emploie au sens figuré depuis le XIXème siècle pour figurer la transformation, la métamorphose d’un objet ou d’un individu.
Que signifie-t-il dans le champ qui nous réunit aujourd’hui, celui du sexuel ?
La libération sexuelle devenue une liberté sexuelle depuis les acquis de 1968, semblait pourtant incontestable. « Il est interdit d’interdire », « Jouissons sans contrainte », sont des slogans qui ont révolutionné les relations entre les hommes et les femmes, et mis à mal la famille traditionnelle.

Oui, la montée du féminisme, la remise en question des définitions classiques du genre, ont fortement déstabilisé les rapports sociaux concernant les relations entre vie privée, vie publique via la vie sexuelle des parlêtres. L’espace public nous renseigne sur la multiplicité des modes de vie qui s’inventent en transformant quelque peu l’intimité. La sexualité comme facteur de désordre a en effet régulièrement et profondément contestée une moralité enracinée dans les institutions telles que le mariage, l’hétérosexualité, la vie familiale, la monogamie.
IMG_6394Tandis que les Églises ont perdu leur droit de regard sur la sexualité, les professionnels de la Santé, médecins, psys, travailleurs sociaux, ont pris la relève. Ils en ont fait leur terrain de prédilection. Pourtant, cette révolution n’a pas abouti, puisque les enjeux moraux et médicaux sont restés indissociables. Nous constatons alors que la question du bien et du mal a changé de camp, mais reste néanmoins toujours présente. La gestion des biens pour le bien de la personne réapparaît ainsi, par des conseils, des services, des protocoles à suivre, voire des injonctions. Nous entrons dans la gestion des biens, comme celle du stress. L’autre qui veut votre bien, sait ce qu’il faut faire en la demeure…Qui sait ce qui est bon ou mal pour nous, en fait ? La morale veille sur la santé mentale. Si rien n’est jamais définitif concernant la liberté, les acquis en matière d’évolution des mœurs et de la sexualité se sont heurtés à nouveau aux forces conservatrices de l’ordre moral en Occident et aux fondamentalistes religieux, Chrétiens, Musulmans, Juifs ou Hindous sans distinction.

Autour de cet affligeant constat je vais essayer d’argumenter, dans les propos qui suivent quels en sont les enjeux sous-jacents.

IMG_6390Nos libertés seraient-elles à nouveau menacées par des règles de plus en plus rigides alors qu’en même temps, nos comportements individualistes liés à une économie sauvagement libérale nous affranchirait du poids des structures traditionnelles qui de fait, ne nous protègeraient plus?
J’en prendrais, pour exemple, le développement du marché prostitutionnel qui n’a pu être endigué malgré l’opposition des féministes et des traditionalistes. En dépenses, les retombées de la prostitution coûtent à la France 1,6 milliard d’euros par an , estime le mouvement du Nid (association qui vient en aide aux prostituées) et la société d’experts Psytel dans leur étude dévoilée le jeudi 28 mai 2015. En recettes, le PIB britannique serait de 12 milliards tirés de la drogue et la prostitution. Une économie souterraine qui va être prise en compte dans la comptabilité publique des Européens, on pourrait croire à une blague!
Savez-vous que la prostitution mondiale engendrerait un chiffre d’affaires d’au moins 100 milliards d’euros par an dont 30 milliards en Europe ? (source : fondation Scelles, l’exploitation de la prostitution : un fléau mondial).

IMG_6569La sexualité ferait-elle encore symptôme ?
En effet, en 2015, en France, elle prend d’autres formes. Diverses et variées, comme le mariage homosexuel, la prostitution, le genre, le voile, l’essor de la pornographie etc.. La sexualité se revendique dans la rue, dans les médias, sur les réseaux sociaux, elle est à la mode, elle s’impose partout. Mais à quel titre ? Autrement dit, de quoi est-elle le Nom ?
Même si nous ne faisons plus l’amour que pour procréer, mais avant tout pour le plaisir partagé, le sexuel fait difficulté, il continue par produire des symptômes et ce dysfonctionnement est assez inattendu. La liberté sexuelle sans contrainte ne suffirait-elle pas à l’équilibre des couples quels qu’ils soient ? Et bien non ! les troubles de la sexualité s’avèrent indéracinables, d’ailleurs les aides viennent de partout : thérapeutes de tous genres, sexologues, médecins moins classiques (médecine douce) se multiplient. La Science elle aussi cherche sa pilule du bonheur pour y remédier. Les thérapies du comportement (TCC) présentent des protocoles basés sur l’apprentissage en construisant une stratégie thérapeutique adaptée.

La recherche psychanalytique axée principalement sur les troubles psychiques éclairés par l’étude de l’inconscient structuré comme un langage, n’a pas le même objet de recherche que les Sciences voisines que sont la sociologie, l’anthropologie, la philosophie, voire même la psychologie, même si elle s’en sert et s’en réfère. Par sa formule, « l’inconscient est structuré comme un langage », comme dans celui-ci, on aura affaire à un système de signifiants et de signifiés. Une trace dans l’inconscient qui peut être une odeur, une image, une cicatrice qui va renvoyer à un signifié qui est de fait écrit dans le souvenir. La représentation des mots concernent le conscient. L’inconscient est formé lui, de représentations de phonèmes et de choses. Ce sont des choses qui concernent notre corps, vécues souvent avant la parole, durant la petite enfance. De même que le langage, l’inconscient utilise les rapports métonymiques et métaphoriques.
D’autre part, si elle se différencie radicalement des Sciences cousines, elle prendra bien évidemment en compte les faits culturels, économiques et idéologiques de son temps qu’elle traduira en termes symboliques, imaginaires et réels.

IMG_6489Si le psychanalyste est bien à l’écoute de la cité. Qu’est-ce-qui en fait sa spécificité ?
La psychanalyse s’intéresse à ce qui ne va pas, mais au un par un, chaque patient produisant un symptôme qui lui est propre car lié à son histoire singulière. Tout d’abord, il faut savoir que pour un psychanalyste, le symptôme ne constitue pas le signe d’une maladie qui se soignerait par des médicaments ou des suggestions-conseils mais l’expression d’un conflit à déchiffrer. Un sens à chercher dans l’inconscient du sujet.
Freud fait le parallèle entre le symptôme et la structure du rêve, le symptôme est un désir réalisé dira-t-il. Ce que je n’ai pas dans la réalité, je vais par exemple l’avoir dans le rêve, de façon déformée pour obtenir une satisfaction du conflit que je m’inflige en censurant mon désir.

Lacan, reprend la thèse de Freud et dit que le symptôme est structuré comme un langage, c’est à dire qu’il est analysable comme les lapsus, le rêve, le mot d’esprit, puisqu’il est produit par l’inconscient qui s’interprète.
Je vais prendre l’exemple d’une réalisation déguisée d’un désir refoulé en évoquant brièvement le rêve des fraises de la petite Anna, fille de Freud. Anna rêve, à haute voix d’objets refusés au repas de la veille. Dans son rêve l’enfant parle, elle se nomme d’abord : « Anna, fraise, flan, bouillie », elle énonce ses objets de convoitise qui lui sont interdits. Pour cela elle passe par la demande faite à l’Autre, elle dépend de son bon vouloir, soit du Désir de cet Autre. On voit bien comment la demande de l’objet, ici les fraises, doit en passer par le champ du désir. Quand le refoulement se lève, il reviendra dans le symptôme sous une forme déguisée.

IMG_6413Ne pourrions-nous pas alors poser l’hypothèse que les avatars du sexuel liés au refoulement resurgiraient par le retour de ce refoulé ?
Le symptôme vient du Réel, il est le Réel puisqu’il est pris dans une relation singulière avec le symbolique et l’imaginaire. L’effet du symbolique dans le réel produira un signifiant nouveau qui dans la chaîne langagière pourra faire marque. Ainsi, une analysante qui cherche dans sa fascination pour la chanteuse Barbara, son père inconnu, Berbère de surcroît.
Comment donc nous questionne ce retour du refoulé à travers les avatars du sexuel ?
Si Freud signalait déjà que la Société, la classe, la civilisation, la race déterminent les types de sexualité, quels signes montrent notre société d’aujourd’hui dans ce champ ?

La nouveauté ne viendrait-elle pas du corps, de son usage comme acte politique ?
Par exemple : avec leur corps les Femen luttent seins nus contre le machisme.
D’autres font le choix de se couvrir disant que le voile et le féminisme ne sont pas incompatibles. Beaucoup de femmes musulmanes se voilent pour cacher aux regards des hommes ce qui pourrait les attirer, ce qui pourrait leur donner de mauvaises pensées ; le sexe et la sexualité sont des sujets directement liés au désir. La polémique montre bien qu’il faudra cacher ce qui pourrait attirer le regard désirant de l’homme. Le fameux débat autour du voile ne peut se réduire à des revendications féministes ou laïques, ça va plus loin encore, comme nous le fait remarquer Bruno Nassim Aboudrar spécialisé en esthétique dans son livre : « Comment le voile est devenu musulman ? ».
Se pose là aussi un problème de visibilité dit-il, la femme cachée serait paradoxalement exhibée, le cacher aurait pour fonction d’exhiber. Son essai part d’une photographie qui représente un couple assis côte-côte dans une chambre à coucher. L’homme, barbu et portant une longue tunique blanche, enlace tendrement sa femme, entièrement occultée sous un hijab. Ce refus de nous laisser voir la femme sous la forme noire de l’hijab, en cachant son corps exhibe en fait, une dissimulation qui ne peut que nous intriguer et aller dans le sens contraire voulu par cette censure. On peut se demander si en créant une image singulière qui représente la femme musulmane ainsi vêtue, cela ne recouvre pas aussi les questions de pureté et d’impureté dont s’empare la morale religieuse pour contrôler les liens du mariage en vue d’assurer la survie de l’espèce. Le désir d’avoir des enfants serait le seul légitimé.

IMG_6392Après l’interdit de l’image, évoquons sa domination fort médiatisée, son attraction.
Le règne de l’image sature notre espace visuel, devant son empire, nous sommes conditionnés voir addicts. Le cybersexe par exemple excite notre pulsion scopique face aux corps qui défilent pour coloniser notre jouissance. Encore un des avatars de l’image pourvoyeuse qui met à mal notre désir jamais rassasié donc toujours en quête d’objets interchangeables. Ce langage de démonstration des corps crée un malaise du désir qui idéalise notre rapport à l’Autre virtuel, objet de nos fantasmes de toute puissance.

Notre siècle est pluraliste puisqu’on peut s’affirmer homo, bi, trans ou encore a-sexuel, (HTGB), pouvant croire que le passage d’un genre à l’autre se ferait sans difficultés, est-ce si sûr ?
Le discours religieux se radicalise, les représentants des religions ont mis tout leur poids contre le mariage gay. Globalement, juifs, chrétiens et musulmans se sont opposés à ce projet en vertu de leur foi, puisée dans la Bible ou dans le Coran. Les argumentaires théologiques sont passés sous silence pour mettre en avant les conséquences sociales du mariage homosexuel. Le tumulte du débat sur le mariage pour tous est passé, mais l’homophobie persiste à un niveau élevé en France, elle s’enracine précisera le journal le Monde le 12-05-2015. Un chiffre inquiétant rapporté à SOS homophobie, nous informe qu’une agression tous les deux jours a lieu vis à vis des homosexuels, les injures représentant les cas les plus nombreux.

Si la sexualité a cessé peu à peu de dépendre du domaine de la morale pouvons-nous dire qu’elle s’inscrit véritablement dans celui de l’épanouissement ?

– En ce qui concerne les provocations des Femen, nous voyons bien que le sexuel représente pour elle une vertu politique, qu’elles ont choisie comme fer de lance en exhibant leur nudité comme acte révolutionnaire. En écrivant sur leur sein des slogans elles provoquent les hommes dans des grands débats autour de l’avortement, du viol, du voile, en s’inscrivant également contre toute forme de religion. Elles sont en première ligne de défense contre la guerre que se livrent les hommes contre les femmes.
– En ce qui concernent les femmes voilées, leur morale religieuse leur interdit une sexualité égale à l’homme, libre et émancipée.
– En ce qui concerne le mariage homosexuel, il s’agit là encore d’un faux débat. En réalité, il suppose la reconnaissance d’une sexualité « in approprié » à ce type de lien qu’est le mariage. L’opposition bien-pensante accepte qu’ils « baisent » ensemble mais discrètement. Pour résumer, le sexe ne viendrait-il pas dénaturer l’institution du mariage hétéro en devenant aussi homo?
– En ce qui concerne la prostitution, ce que nous devons savoir, c’est que nous évaluons entre 20 et 40 millions le nombre total de personnes prostituées dans le monde, 75 % d’entre elles auraient entre 13 et 25 ans.
– En ce qui concerne aussi la culture porno, elle a envahi nos vies et s’impose à tous, à chacun. Qui n’a pas été surpris par une sollicitation pornographique sur la toile ?
– En ce qui concerne les images de la femme reléguée au rang d’objet sexuel, à travers la publicité, le sexe s’impose. Le marché use et abuse des codes sexuels comme moyen d’attirer l’attention des consommateurs. Une exacerbation des rapports de domination, des corps réduits à des parties (seins, fesses, bouche), nous « agressent », comme dans le langage pornographique.
Tous ces avatars du sexuel et bien d’autres encore signifient par ces symptômes que quelque chose ne va pas dans la civilisation, voire dans le couple. Ce malaise général provoque le désenchantement pour ne pas dire nous « mélancolise » voire nous paranoie.

IMG_1289« Dans les pays où le corps de la femme est sanctuarisé, et où sa virginité préside à sa destinée et à l’honneur de sa famille, disposer du corps de la femme est une arme efficace et mortelle. Il y a deux façons de tuer son ennemi : la première est simple, le tuer. La deuxième, moins évidente à première vue, s’emparer des femmes de l’ennemi, les retenir, les torturer, les violer et, dans la mesure du possible, le faire savoir. En Syrie, Irak, Moyen-Orient, Kosovo, Europe, Nigeria, Afrique, le corps des femmes est une arme de guerre et de destruction massive ». Informations relevées dans l’article de Frédérique Harrus, le 29.02.2015, site geopolis.francetvinfo.fr
Ce n’est pas sans rappeler ce que les exactions nazies furent également capables de réaliser en tentant de créer une race pure avec les Lebens Born, néologisme (leben = vie, Born=fontaine), lieux supposés cultiver la réalisation d’une nouvelle descendance enfin libérée de tout caractère d’impureté.
Le pure et l’impure ont donc toujours parties liées avec le sexuel.
Malgré cette idéologie, les femmes continueront à montrer ce qui ne peut se voir, et les hommes profiteront bien de ce qu’ils ne voient pas. Le regard des corps des femmes fait fantasmer, il nourrit les scenari permettant à chacun d’introduire l’autre désiré dans son fantasme.
Le sexe est lié au fantasme sachant que celui de la femme n’est pas équivalent à celui de l’homme, comme nous le soulignons précédemment, l’homme regarde, matte, zieute, la femme met en valeur ses attributs sexuels, elle montre, telles sont les différences de jouissance entre les sexes. Il n’y a pas de symétrie entre les fantasmes et les jouissances des hommes et des femmes, pas de rapport de similitude par conséquent.

Rien de nouveau sur la planète donc ! Freud dans Malaise dans la civilisation écrit en 1929, paru en 1930, il utilisera sa métapsychologie en dehors du seul champ psychanalytique pour l’inscrire dans une perspective sociale. La question posée est la suivante : si la civilisation tend vers un progrès est-elle à même de surmonter les pulsions destructrices qui l’animent ?

Après ce lourd tableau des effets de la liberté sexuelle avec son cortège d’avatars sur notre civilisation, et sur nos vies, nous allons continuer à approfondir l’approche psychanalytique. Interroger quelque peu les causes, qui donneraient à penser différemment le fonctionnement psychique que celui des Sciences dures ou celles qui nous sont voisines. Ces théories avancées sont issues du corpus freudien et lacanien commentées et approfondies par quelques autres.

IMG_2106Au tout sexuel freudien, Lacan oppose qu’ « il n’y a pas de rapport sexuel qui ne puisse s’écrire ». Plus simplement dit, nous n’aurions pas d’espoir à résoudre cette différence des sexes par un rapport qui unirait enfin ses deux moitiés pour ne faire qu’un, une Unité
tant recherchée. Dans la culture de la Grèce antique, Platon qui a inventé la philosophie, a écrit dans le Banquet, 380 av. J.C. un texte portant sur la nature et les qualités de l’amour. Dans l’histoire des moitiés coupées, le mythe des androgynes, on lit que quand le corps ainsi divisé, regrettant sa moitié, allait à elle, s’embrassant les uns et les autres avec le désir de se fondre ensemble. Selon Platon, l’amour des hommes, les uns pour les autres serait inné. Dans le Banquet, il dit ceci : « l’amour recompose l’antique nature, s’efforce de fondre deux êtres en un seul, et de guérir la nature humaine ».
Robert Levy, nous propose dans son séminaire de 2014-2015, sur les avatars du sexuel, l’hypothèse suivante :

« Le mal entendu de la différence des sexes réside plus dans cette différence, quant au fantasme, qu’à une quelconque différence anatomique, en soulignant que la différence dans le mode de construction du fantasme entraine une différence quant au mode de jouissance. Une jouissance autre donc côté femme que les hommes ne sont pas prêts à pardonner depuis que le père de la horde primitive a fait si bien la démonstration qu’il pouvait les posséder toutes mais pas toute leur jouissance ».(1)

IMG_0283Le mythe est un récit, d’origine souvent anonyme, vraisemblablement ethnique et légendaire, qui revêt une valeur allégorique. Il fait partie du système religieux et poétique.
Par extension, c’est une sorte de croyance, de culte ou d’adoration laïque spontanée. Ils sont la marque d’une époque. Leur fonction est une tentative d’expliquer une difficulté morale ou métaphysique, pour combler une lacune dans l’explication que l’homme se donne des choses de la vie : « il motive un mystère », dira Michel Butor. Ainsi, chaque fois que l’homme primitif se posait une question insoluble, il y répondait au moyen d’une histoire.
Celle du mythe de la horde primitive selon Freud, est une construction pour maintenir le développement de sa conception œdipienne de l’homme.
Nous allons maintenant ouvrir le débat et si nécessaire l’hypothèse proposée par Robert Levy, nous l’aborderons chemin faisant, en développant pédagogiquement et succinctement quelques notions comme : l’objet, le désir, la différence sexuée, à partir du complexe d’Œdipe différent chez Freud et chez Lacan. Des opérateurs qui nous permettront d’avancer un peu mieux encore sur ces sujets difficiles.
Les prochaines conférences seront plus spécifiquement axées sur un sujet précis recouvrant quelques-uns des avatars proposés afin de continuer à articuler nos opérateurs théoriques. Réussir à mieux en cerner leur dynamique du point de vue psychanalytique tel sera l’enjeu de ce travail de réflexion auquel je vous convie de nouveau le 7 décembre prochain.
Ainsi, je vous propose de nous réunir sur des thèmes comme : la prostitution masculine et féminine, du choix du sexe, les théories du genre, l’inceste, la perversion, l’incidence de la sexualité sur la famille, etc.
Chaque conférence sera mise en ligne, sur mon site, afin de permettre aux éventuels absents, de tenir le fil qui se construira en allant, avec vos questions à débattre après chacune des six interventions mensuelles qui se tiendront ici, dans la même salle, jusqu’au mois de mai 2016.

Je vous remercie,

Chantal Cazzadori
Psychanalyste à Amiens
membre actif de l’association A.F.
Lundi 9 novembre, Espace Dewailly, Amiens.

Robert Levy, Fondateur de l’Association Analyse Freudienne,
site : www.analysefreudienne.net
Séminaire 1, sur les avatars du sexuel
Introduction au thème de l’année.

Son travail a largement inspiré celui que je vous propose dans un souci et un désir de transmission via les transferts de travail entre collègues, dans ce lieu associatif parisien.